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C'est un fait d'observation. De 1860 à nos jours... Les chercheurs observent....

La température moyenne de l'air de la planète a augmenté d'environ 0,8°C (à +/- 0,2°); cette augmentation s'est faite par paliers, entre 1910 et 1940, puis entre 1980  et nos jours.

Un point effectué en l'an 2001 indiquait que les années 1989 à 2000 étaient les années les plus chaudes jamais enregistrées depuis 1850, à une exception près 1996. La même analyse effectuée au début 2016 indique qu'un record de température globale a été établi en 2010, puis en 2014 et 2015 (voir la News sur l'année climatique 2015 référencée à la fin de cette page). La tendance générale au réchauffement s'est poursuivie sur la période 2001-2015, même si l'on observe de fortes fluctuations d'une année sur l'autre.

On note sur la figure ci-dessous, l’évolution semblable au cours du temps de la température des terres (courbe en rouge), de la surface de l’eau de mer (courbe en bleu). L'échelle des températures est  graduée par rapport à la moyenne des températures entre 1961 et 1990 (base 0).

Figure 1

Depuis 650 000 ans...

Les glaces polaires constituent les seules archives des climats passés. L'analyse des carottes de glace donnent accès à des informations sur la modification du climat du globe et sur la composition de l'atmosphère.

Publié en 1999, l’enregistrement de Vostok dans l'antarctique a révélé l’histoire du climat et de l’atmosphère sur les derniers 420 000 ans, avec 4 cycles glaciaire-interglaciaires rythmés environ tous les 100 000 ans par des périodes interglaciaires chaudes. Plus récemment en 2005, les trois kilomètres de carottes de glace  extraits du site de Dôme C en Antarctique (programme EPICA), ont prolongé de 200 000 ans les résultats de Vostok.

Figure 2 - Nota : Sur l'axe horizontal qui indique les années, notre époque se trouve à gauche

Au cours des 650 000 dernières années, la température moyenne de l'air, (en rouge sur la figure 2), a varié plusieurs fois de près de 10°C : de -8°C à +2°C, par rapport a la moyenne de l'année 1980.
On a pu mettre en évidence l'alternance de périodes "froides" beaucoup plus longues que les périodes "chaudes" (dites "interglaciaires"), d'une durée de 15 000 ans tous les 110 000 ans environ.  Les périodes interglaciaires antérieures à 430 000 ans sont moins chaudes, elles présentent des concentrations en CO2 et CH4 plus faibles que celles des quatre périodes interglaciaires les plus récentes. Cette information indique que la proportionnalité entre gaz à effet de serre et température antarctique est conservée pour des modes climatiques différents.

Depuis 12 000 ans, une période de grande stabilité a été observée (partie gauche de la courbe rouge), succédant à une période très froide, siège de grandes glaciations se traduisant par un abaissement de plus de 120 m du niveau des mers.

Il est remarquable de voir sur cette figure la corrélation entre les concentrations atmosphériques en CHet CO2 et la température de l’air antarctique tout au long de l’enregistrement.

Pour en savoir plus :

Lettre CNRS : Le projet EPICA : la carotte antarctique du Dôme C, nouvelle donnée phare de la Paléoclimatologie

Observations météorologique (OMM)

Comment mesure-t-on la température?

Comment peut-on évaluer les températures pour la période antérieure à 1860?

Peut-on parler de température moyenne mondiale?

Quelles observations pour estimer la température à la surface de la Terre?

News année 2015 L"année la plus chaude de l'époque moderne

News année 2014 L"année la plus chaude de l'époque moderne

News année 2012  L'année 2012 au palmarès des années les plus chaudes depuis 1880.  Analyse des indices climatiques 2012

News année 2010      L’année 2010 fut l’année la plus chaude sur Terre depuis 1880.

Sur quelles connaissances s'appuie-t-on ?

Les connaissances scientifiques des mécanismes qui régissent les transformations de la planète ont fait des progrès considérables au cours des cinquante dernières années, grâce au renforcement quantitatif des équipes scientifiques, à l'accroissement des budgets consacrés à l'observation de la Terre, et aux progrès des systèmes d'observation (satellites en particulier) et de la modélisation rendue possible par la puissance des ordinateurs.

Depuis 1958, Année Géophysique Internationale, on a assisté aussi à la mise en place de programmes internationaux de recherche, s'accompagnant d'un nombre croissant d'échanges de communications entre chercheurs. 

Enfin,  en 1988 (date de création du GIEC), pour la première fois, les chercheurs internationaux les plus éminents dans les domaines concernés par les climats de la Terre, se sont groupés dans un contexte multinational ouvert (sous l'égide de l'ONU) pour discuter de leurs observations, émettre des avis et des recommandations: dont nous extrayons la substance de cette présentation. 

NB: Le groupe s'intitule "Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Évolution du Climat" GIEC (en anglais "International panel for climate change", IPCC).

Voir : FAQ : Comment fonctionne le GIEC (IPCC)?

 

Dernière mise à jour, mai 2017

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