Brèves
Juin 2019
Rapport du Haut Conseil pour le climat : "Agir en cohérence avec ses ambitions"
Le 25 juin 2019, Le Haut conseil pour le climat, instance indépendante chargée d’évaluer l’efficacité des politiques climatiques de la France, a remis son premier rapport. Composé de 11 experts (climatologues, économistes, négociateurs internationaux), ce Haut conseil a pour vocation de passer les politiques publiques au crible des impératifs climatiques, année après année.Ce premier bilan pourrait se traduire par "doit mieux faire". Les objectifs de réduction des émissions françaises sont certes «ambitieux», souligne le conseil, mais «loin d’être réalisés».
Février 2019
Le célèbre océanographe américain Walter Munk est mort le 8 février à l'âge de 101 ans.
Il a été le fondateur de l'océanographie moderne et a une renommée mondiale.
Pendant la seconde guerre mondiale, il donna un avantage stratégique aux alliés en prévoyant correctement l'état de la mer le jour du débarquement.
Il a décrit la mission altimétrique du satellite TOPEX Poséidon comme "l'expérience océanographique la plus réussie de tous les temps".
Voir l'article du New York Times qui relate sa vie et le Avec une température de surface en moyenne globale de 14,7oC , l’année 2018 est la quatrième année la plus chaude selon les données Copernicus confirmées par l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Les quatre années les plus chaudes jamais enregistrées sont, en plus de 2018, les trois années précédentes : 2016 (14,85oC), 2015 (14,81oC) puis 2017 (14,75oC).
La température moyenne à la surface du globe en 2018 dépassait de quelque 1,0°C (avec une marge d’erreur de ±0,13°C) celle de l’époque préindustrielle (1850-1900). La NASA et la NOAA ont publié des résultats concordants ainsi qu'une analyse détaillée : Annual Global Analysis for 2018.
Novembre 2018
Lancement du satellite météorologique Metop-C
Dans la nuit du 6 au 7 Novembre 2018, le satellite météorologique européen MetOp-C a rejoint les deux premiers satellites de la série MetOp (MetOp-A lancé en 2006 et MetOP-B lancé en 2012, toujours en activité). Ces trois satellites sont sur la même orbite polaire héliosynchrone à basse altitude (811 km), ce qui leur permet de saisir des images de notre planète avec un grand niveau de détail.
Ils ont été développés par l’ESA dans le cadre d’un accord de coopération avec EUMETSAT, l'ESA étant chargée de leur construction et de leur mise en orbite, tandis qu'EUMETSAT les exploite une fois en orbite, puis traite et distribue les données.
Ils sont aussi la contribution européenne à un système international de satellites en orbite héliosynchrone dans lequel est coordonné le choix des orbites. Pour assurer une bonne couverture mondiale, les satellites MetOp travaillent en tandem avec les satellites américains. Pendant que les satellites MetOp volent sur l’orbite polaire "au milieu de la matinée", les satellites américains volent sur l’orbite complémentaire de "l’après-midi".
MetOp-C comporte à son bord huit instruments principaux dont le sondeur atmosphérique IASI (Infrared Atmospheric Sounding Interferometer). Cet instrument, développé par le CNES permet à la fois d’améliorer les prévisions météorologiques, de mesurer les concentrations des gaz polluants, et de surveiller une série de paramètres clés pour l’étude du climat. Citons aussi le diffusiomètre ASCAT qui doit fournir de l'information sur l'état de la surface de l'océan, en particulier le vent, comme ses prédécesseurs sur MetOp-A et B.
Les données collectées par ces satellites sont utilisées quotidiennement pour établir des prévisions. Plusieurs d'entre elles sont assimilées dans les modèles numériques qui servent à établir les prévisions météorologiques. Elles serviront aussi dans les futures réanalyses climatiques.
Lancement du satellite franco-chinois CFOSAT
Le lundi 29 octobre 2018, le satellite franco-chinois
CFOSAT (China France Oceanography Satellite) issue d'une coopération entre les
agences spatiales française (CNES) et chinoise (CNSA) a été mis en orbite par
un lanceur chinois.
La mission du satellite CFOSAT est d'étudier les vagues et les caractéristiques
du vent à la surface des océans.
L'objectif est d'améliorer les prévisions en météorologie marine, avec la
possibilité d’anticiper des évènements extrêmes comme les fortes tempêtes et
les cyclones. CFOSAT fournira aussi des données aux climatologues sur les
échanges entre l'océan et l'atmosphère, qui jouent un rôle crucial dans le
climat.
Un autre intérêt est d'améliorer la compréhension des processus physiques
locaux à l’œuvre tels que les interactions entre la houle résultant de zones de
vent éloignées et des vagues générées par le vent local.
Pour se faire, le satellite comprend deux instruments radar, SWIM (Surface
Waves Investigation and Monitoring), développé par la France, qui surveillera
la longueur, la hauteur et la direction des vagues et SCAT (wind
SCATterometer), sous responsabilité chinoise, qui mesurera l’intensité et la
direction des vents. La simultanéité, par ces deux instruments, des mesures du
vent et des vagues est une première scientifique.
La partie scientifique du projet est prise en charge en Chine par le NSOAS (
Service national des applications océaniques par satellites) et en France par
le LATMOS (Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales) avec des
participations de Météo-France et de l'Ifremer.
Outre l'amélioration des connaissances, les applications sont nombreuses telles
que la sécurité en mer, le transport maritime, les travaux off-shore, la
plaisance et la gestion des pollutions marines.
Juillet 2018
Le Club des Argonautes se rejouit du plein succès de l'instrument allemand LRI (Laser Ranging Interferometer) qui devrait ameliorer d'un facteur de plus de 10 les performances deja très remarquables du satellite US Grace-FO.
Pour plus de details voir l'illustration (cliquer dessus pour l'agrandir), ainsi que la page du site du Max Planck Institute for Gravitational Physics.
Juin 2018
La NASA publie sur son site :
"An international oceanography satellite that is tracking the
ongoing rise in global sea level marks its 10th year in orbit
today"
Il s'agit du satellite océanographique Jason-2, fruit d'une
coopération CNES, EUMETSAT, NASA et NOAA.
Conçu pour une mission de trois à cinq ans, ce satellite fête son dixième
anniversaire après avoir effectué plus de 47 000 tours de la Terre.
En 2008, il a pris la suite de Topex/Poséidon et Jason-1 et assure ainsi la
continuité de la série de mesures effectuées depuis 1992 par ces deux
satellites : niveau des océans, courants océaniques, hauteur des vagues. En
janvier 2016, il a été rejoint en orbite par son successeur Jason-3.
En savoir plus :
Prolific Sea-Observing Satellite Turns 10 (NASA)
Observation de l'océan depuis l'espace
Mai 2018
Le 22 mai 2018, depuis la base de Vandenberg en Californie, deux
nouveaux satellites scientifiques GRACE
FO ainsi que cinq nouveaux éléments de la constellation Iridium
Next ont été mis en orbite par la fusée réutilisable Falcon 9 de la société
SpaceX.
Ces 2 satellites jumeaux de la mission GRACE-Follow On, sont le fruit d'une
collaboration entre la NASA et le Centre de recherche allemand pour les
géosciences (GFZ). Ils continueront à surveiller les changements dans le cycle
de l'eau et la masse à la surface du globe, comme cela a été si bien réalisé
par la première mission GRACE, ("Gravity Recovery And Climate Experiment"),
mise en orbite en mars 2002, qui a fonctionné jusqu’en octobre 2017, une
performance et une chance inouïe pour ce type de mission.
Avril 2018
Le
satellite Sentinel-3B, a été lancé le 25 avril 2018 avec succès depuis le
cosmodrome de Plesetsk en Russie. À une altitude de 815 kilomètres de la Terre,
il a rejoint son frère jumeau, le satellite Sentinel-3A lancé en février 2016.
Les deux satellites vont fonctionner de pair afin d’offrir des performances
optimales en termes de couverture et de transmission des données, comme c’est
déjà le cas des deux satellites radar Sentinel-1 et des deux satellites
optiques Sentinel-2.
Sentinel-3B est le septième satellite lancé au titre du programme
Copernicus.
La mission de ces deux stellites Sentinel-3 est de mesurer la température, la
couleur et la hauteur de surface des océans ainsi que l’épaisseur des glaces de
mer. Ces données serviront, par exemple, à suivre l’évolution du niveau des
mers, de la pollution marine ou de la productivité biologique de l’écosystème
marin. Les informations sur les terres émergées issues de cette mission
innovante permettront quant à elles de suivre de près les incendies, de
cartographier l’utilisation des sols, de fournir des indications sur l’état de
la végétation et de mesurer la hauteur des cours d’eau et des lacs, en
complément des données haute résolution provenant de la mission Sentinel-2.
En savoir plus :
Site
ESA
Site OSCAR Satellite
Programme: Sentinel-3
News
automne 2017 : Plusieurs nouveaux satellites pour la météo et le climat
Mercator Océan et Ocean Energy Europe (OEE) ont signé le 23
avril 2018 un partenariat destiné au soutien des énergies renouvelables marines
à travers le service Copernicus Marine.
Cette coopération a pour objectif de créer une synergie entre "Copernicus -
Service de Surveillance de l'Environnement Marin" (CMEMS) et les industries
européennes travaillant dans le domaine des énergies marines.
Voir :
OEE and Copernicus Marine Service to help the European ocean energy industry to
go global
Ocean Energy Europe : L’observation spatiale, un + pour l'énergie
océanique
Mars 2018
Le Giec a trente ans.
Du 13 au 16
mars 2018, la France accueille la 47e session du Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat. Cet événement célébrera aussi
son 30e anniversaire. C'est l'Unesco qui a été choisi pour cette
manifestation.
Un des enjeux de cette 47e réunion est de donner au GIEC des
moyens pérennes pour poursuivre son action essentielle alors que sa situation
financière est actuellement fragile. La France est d’ores et déjà mobilisée et
portera sa contribution à 1 million d’euros par an jusqu’en 2022. Il s’agira
également de préparer la prochaine session d’octobre 2018, consacrée à
l’adoption du rapport sur la limitation du réchauffement à 1,5°C.
La journée du 13 mars est ouverte au public sur inscription.
Voir :
Une ère nouvelle pour le Giec. IDDRI.
Le
GIEC a trente ans : son histoire, son rôle... et un climat toujours plus
chaud. Reporterre.
France
diplomatie
Mars 2018
Surveillance des océans et des terres émergées : le satellite d'observation Sentinel 3-B est arrivé sur sa base de lancement.
Sentinel-3BDans le cadre du programme Copernicus, l'ESA a développé six familles de satellites appelée "Sentinels" répondant à 6 missions spécifiques, chacune d'elle étant constituée de deux satellites jumeaux. Les données fournies par ces satellites, en temps réel et pour toute la planète, sont destinées à la surveillance opérationnelle de la qualité de l'air, des océans, de l'occupation des sols et la gestion des territoires...
Sentinel-3B accomplira une double mission maritime et terrestre couvrant les domaines de l’océanographie, l’hydrologie continentale et la surveillance de la végétation sur les terres émergées. Il déterminera la hauteur des mers, les hauteurs significatives des vagues et la vitesse du vent au-dessus des océans. Il mesurera aussi la température et la couleur de l’eau des océans, lacs et rivières.
Le satellite Sentinel-3B a quitté l’établissement cannois de Thales Alenia Space la semaine dernière. Après avoir effectué un long voyage en Antonov, avec 2 escales à Moscou et à Arkhangelsk, le satellite d’Observation de la Terre de l’Agence Spatiale Européenne, a terminé son voyage en train pour rejoindre enfin la base de lancement de Plesetsk. Le satellite sera lancé dans les semaines à venir à bord du lanceur Rockot.
Son lancement est prévu le 25 avril prochain.
Voir :
News 2017 : Automne 2017 : plusieurs nouveaux satellites pour la météo et le climat
Site OSCAR Satellite Programme: Sentinel-3
Janvier 2018
Le 11 décembre dernier, lors du «One Planet Summit», une vingtaine d’agences spatiales ont décidé de créer un "Observatoire spatial du climat". L'objectif est de mutualiser et rendre publiques les données sur le climat obtenues à l'aide des satellites d'observation de la Terre.
Ces données sont un outil incontournable pour l'étude et la compréhension du
changement climatique et son évolution. Bon nombre de variables climatiques ne
peuvent être suivies que depuis l'espace. L'étude du climat se situe sur le
long terme et il est vital de disposer de séries de données de haute qualité
s’étendant sur une longue période, de l’ordre d’au moins trente ans.
Le but de cet observatoire serait d’arriver à coordonner les moyens existants
et de partager les données satellitaires sur le climat. Si les données de
certaines agences spatiales sont publiques, ce n'est pas le cas pour toutes.
Décembre 2017
Train du climat
Après avoir
effectué une tournée dans 19 villes françaises en 2015 en amont de la COP21, le
Train du Climat revient et s'expose à la Gare de l'Est voie 30, du 7 au 15
décembre 2017, avec une nouvelle exposition installée dans un train
spécialement aménagé.
Des mécanismes de variabilité naturelle du climat jusqu'aux solutions et aux
questions de gouvernance, des chercheurs de toutes disciplines vous
accompagnent tout au long de la visite.
Ces Messagers du Climat vous accueillent aussi avec un cycle de conférences sur
les enjeux et les solutions au changement climatique. En petit comité (places
limitées à 43 personnes), vous pourrez partager les savoirs scientifiques et
participez aux débats en présence de personnalités du monde public,
territorial, économique et associatif.
Les quarante ans du satellite Meteosat
Le 23 novembre 1977, l'Europe
envoyait dans l'espace son premier satellite météorologique géostationnaire
Meteosat-1, permettant de suivre les masses nuageuses au-dessus du continent
comme le faisait les USA pour leur continent depuis 1974.
Le 9 décembre 1977, toutes les 30 minutes, des images du disque terrestre
comprenant l'océan Atlantique, l'Europe et l'Afrique, dans trois domaines
(visible, infrarouge et vapeur d'eau), sont réceptionnées et traitées à
Darmstadt (Allemagne), et en France, au Centre de météorologie spatiale (CMS)
de Lannion.
Depuis, les observations n'ont jamais été interrompues grâce aux lancements
réguliers de satellite : Meteosat 1 à 7 identiques, puis Meteosat 8 à 11 de
deuxième génération qui envoient des images toutes les 15 minutes plus riches
en données.
Une troisième génération est prévue ensuite pour 2021 avec six satellites
encore plus performants.
Pour en savoir plus voir :
Article
Météo France
Article Air et
Cosmos
Novembre 2017
Grâce aux calculs simultanés de superordinateurs, le site Earth de Nullschool montre une modélisation intéressante des phénomènes climatiques tels que :
- les circulations atmosphériques (vitesse du vent en surface et à différentes altitudes, la températures l'humidité)
- les circulations océaniques (les courants, les vagues la rempérature de surface...),
- la concentration en dioxyde de carbone,
- les particules...
En cliquant sur le bouton "earth" en bas à gauche de l’écran du site Null
School, apparait un menu qui permet de choisir les données : air, océan, gaz
particules et accéder à différents types de cartographies.
La navigation (zoom, déplacement sur le globe) est aisée sur l'image du Globe
terrestre. Vous pourrez voir en cliquant sur l'mage à gauche, un exemple de
zoom que l'on peut voir. Il s'agit d'une capture d'écran faite le 3 novembre
sur la zone du cyclone Damrey qui a frappé le Viêt Nam le lendemain.
Octobre 2017
Le 2 octobre 2017, le groupe pétrolier norvégien Statoil, l'anglo-néerlandais Shell et le français Total ont signé un accord de partenariat pour développer un projet de stockage du CO2 sur le plateau continental norvégien. Ce projet vise dans un premier temps à créer une capacité de stockage de 1,5 million de tonnes de CO2 par an, capté sur des sites industriels situés à l'Est de la Norvège soit environ 20 minutes des émissons mondiales d'origine fossile .
Mai 2017
Infrastructure de Recherche THeoREM (Test Facilites for
Hydrodynamics and Marine Renewvable Energy).
La France se dote de moyens en ingénierie marine.
THeoREM mettra en réseau des moyens d’essais en ingénierie marine de deux
établissements : l'Ifremer et Centrale de Nantes.
Cette nouvelle structure permettra de renforcer les synergies en regroupant les
moyens des deux établissements (de Centrale Nantes, bassins de génie océanique
site d'essais en mer au Croisic et de l'Ifremer, bassin d'essais équipé de
générateurs de houle et de vent, site de Sainte-Anne du Portzic et bassin à
houle et courant de Boulogne-sur-Mer de l'Ifremer. Ces installations
permettront de tester des équipements océanographiques et des modèles réduits
de systèmes flottants ou sous-marins, et couvriront un large champ
d’applications : études de comportement à la mer, des effets couplés houle/vent
et houle/courant, mesures de performances des énergies marines renouvelables,
de contraintes en immersion, hydrodynamique des structures.
Lancement du projet de recherche européen PADDLE
L'objectif est de créer une plateforme d’analyse des opportunités et risques de
la planification spatiale marine dans les pays de la zone tropicale. Il s'agit
de conserver et d'exploiter de manière durable les océans (pêche, tourisme,
industrie). Ce projet est coordonné par l’IRD et associe une équipe
pluridisciplinaire d’une centaine de chercheurs, au sein d’un consortium
rassemblant 18 partenaires du Nord et du Sud.
Le 4 mai 2017, le glaciologue français Claude Lorius a reçu le prestigieux prix américain Bower du Frankiln Institute, pour ses travaux sur le climat. Ce prix lui a été attribué pour sa contribution à la compréhension du changement climatique mondial à partir de l'analyse des concentrations de gaz à effet de serre dans les carottes de glace antarctiques, et notamment pour la découverte de la relation cyclique glaciaire-interglaciaire entre la concentration atmosphérique du dioxyde de carbone et la température de l’atmosphère.
Communauté université Grenoble Alpes
Mars 2017
Le train du climat revient !
Après sa création et son tour de France à l’occasion de la COP21, un nouveau Train du Climat va reprendre la route (ou plutôt les rails) pour porter dans les territoires la parole des scientifiques sur le changement climatique. L’avant-première où le nouveau train sera révélé se tiendra du 21 au 23 mars prochain à Paris gare d’Austerlitz !
Rendez-vous pour tout savoir sur le changement climatique, ses conséquences et la mise en oeuvre de solutions. Une équipe de scientifique répondra aux questions du public.
Ce projet de mobilisation autour des enjeux et des solutions au changement
climatique est porté par l'association «les Messagers du Climat», un
collectif de scientifiques et d’acteurs culturels réunis pour l’occasion, et la
SNCF.
Lancement réussi du satellite Sentinel 2B
Le satellite
d'observation Sentinel-2B a rejoint son jumeau Sentinel-2A le 6 mars 2017 sur
la même orbite à 786 km d’altitude. À eux deux, ils fournissent tous les 5
jours des images d'une largeur au sol de 290 km et d'une résolution de 10 à 60
m selon les bandes spectrales allant du visible au moyen infrarouge.
Ces images sont exploitées dans le cadre de Copernicus, "Programme européen de
surveillance de la Terre".
Rappelons qu'elles servent un large éventail d’applications : suivi du développement des cultures et forêts, de l'occupation des sols, des pratiques et productions agricoles, des littoraux,... Elles aident les scientifiques à mieux comprendre le fonctionnement et l'impact de la machine climatique. Elles viennent en appui des humanitaires et gouvernements dans le cadre de situations d'urgence : glissements de terrain, éruptions volcaniques, inondations…. notamment en cas d'activation de la charte "espace et catastrophes majeures".
Février 2017
Météo France lance un nouveau site internet sur la prévision des tempêtes.
Météo-France met à disposition via ce site un recueil complet des connaissances (phénomène, méthode d’analyse, climatologie) et des données climatologiques sur les tempêtes observées en France métropolitaine.
Plusieurs bases de données originales sont proposées avec des outils
interactifs de recherche à partir de :
- la cartographie à haute résolution spatiale (2,5 km) de 280 évènements de tempêtes ;
- des fiches de synthèse détaillées de 91 tempêtes
historiques rencontrées en France depuis 1703, avec pour les plus récentes
des animations de nébulosité satellite et de vent au sol ;
- des données statistiques et records sur les vents violents pour plus de 70 stations de mesure au sol.
Hors tempêtes historiques, les bases de données débutent en 1980. Elles recensent les évènements de tempête jusqu’au 30 juin 2016.
Des articles scientifiques viennent étayer l'ensemble des données. Ils précisent la variabilité des événements et leur complexité en lien avec les changements climatiques.
Tous ces éléments permettent un diagnostic des phénomènes passés mais aussi
de ceux à venir.
Ce site est un outil fantastique pour les scientifiques mais aussi pour les
amateurs de phénomène météorologiques.
il l'est aussi pour les secteurs économiques qui dépendent des conditions
climatiques : agriculteurs, pêcheurs, assureurs, énergie.
Une mise à jour annuelle est prévue chaque automne.
Janvier 2017
Grand prix de l'Académie des Sciences "Christian le Provost"
L'Académie des Sciences a lancé l'appel à candidature pour l'année 2017. La date limite des dépôt des candidatures a été prolongé jusqu'au 6 février 2017.
François Arago, l'oublié.
Guy Jacques, membre du Club des
Argonautes vient de publier un ouvrage sur François Arago aux Éditions du
Nouveau monde.
François Arago (1786-1853) demeure, pour beaucoup, l'une des figures
marquantes de la Deuxième République, qui l'a vu exercer les fonctions d'un
chef d'État et œuvrer notamment à l'abolition de l'esclavage. Mais ce n'est là
que l'aboutissement d'une vie riche, où science et politique se mêlent, d'une
révolution à l'autre. Formé à l'École polytechnique sous l'Empire, François
Arago débute sa carrière avec le relevé du méridien de Paris. Cette aventure,
qui le mène jusqu'au fond des geôles du Dey d'Alger, le place aussi à la proue
de la communauté scientifique. Rentré en héros à Paris en 1809, il est élu à
l'Académie des sciences à l'âge de 23 ans. Professeur à l'École Polytechnique,
bientôt directeur du Bureau des longitudes et de l'Observatoire de Paris, il
compte parmi les principaux organisateurs de la science française. Ce savant «
universel » s'illustre tant par ses propres travaux qu'au travers des contacts
qu'il entretient avec ses pairs, partout en Europe. La lumière,
l'électromagnétisme, l'astronomie, l'océanographie et, déjà, le climat. Autant
de domaines où il a laissé son empreinte. François Arago ne s'est pas seulement
attaché à soutenir et à faire avancer la science : Il l'a aussi popularisée, «
médiatisée » avant l'heure, en encourageant les initiatives les plus diverses,
dont celle de Louis Daguerre et de son daguerréotype. À côté de François, les
«Arago» forment aussi une famille d'hommes politiques, d'écrivains,
d'explorateurs et de militaires, qui connaissent les trajectoires les plus
surprenantes : l'un de ses frères, condamné à l'exil par Napoléon III, est élu
maire de Paris sous la Commune. Deux autres occupent les plus hauts grades dans
l'armée mexicaine...
Guy Jacques avait déjà publié un document très bien illustré sur le site du Club des Argonautes : François Arago, l'océanographe
2016, encore un record de chaleur
L'analyse mondiale des températures de la Terre a confirmé que 2016 a été
l’année la plus chaude jamais enregistrée. Selon les résultats publiés par
Copernicus Climate Change Service (C3S), la température moyenne mondiale de la
planète en 2016 a dépassé 14,8°C, et a été d'environ 1,3°C plus élevée que la
moyenne des années médianes du 18ème siècle. 2016 a été de 0,2°C
plus chaude que 2015, qui était auparavant l'année la plus chaude jamais
enregistrée.
Il a été constaté "que la plupart des régions du monde connaissaient des
températures supérieures à la moyenne en 2016. Les différences régionales les
plus grandes ont été observées dans l'Arctique mais aussi au sud de l'Afrique
en début d'année, en Asie du sud et du sud-est avant la mousson d'été, au
Moyen-Orient plus tard en été, et sur certaines parties de l'Amérique du Nord
en été et en automne."
En
savoir plus.
DCNS crée une filiale DCSN énergies
Cette filiale, détenue à 57% par le groupe naval, 36% par Bpifrance (la
banque publique d'investissements), 7% par Technip et BNP Paribas Développement,
regroupera les activités dans le domaine de l'hydrolien, l'éolien offshore et
l'énergie thermique des mers. L' objectif est de mener à maturité ces trois
technologies EMR afin de passer ensuite à l’échelle industrielle.
DCNS Energies se positionne en tant que constructeur de centrales EMR clé en
main destinées au marché français et à l’exportation.
En
savoir plus.
Novembre 2016
La COP 22 ouvre ses portes ce lundi 7 novembre 2016 à Marrakech
Comme la COP 21, la COP 22 a son train du Climat. Il est parti le 20 octobre de Casablanca et arrivera le 18 novembre à Marrakech après 10 escales. Cette initiative lancée par l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) et réalisée en partenariat avec un collectif de scientifiques marocains et étrangers, dont l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), est une exposition itinérante ouverte à tous les publics, avec un large créneau réservé aux scolaires. Elle se veut didactique et ludique autour des causes et impacts des changements climatiques, notamment en Afrique et au Maroc.
L'Accord de Paris a été ratifié et est entré en vigueur le 3 novembre.
Quatre-vingt-seize Etats, ainsi que l'UE, l'ont ratifié. Collectivement, ces
pays représentent près de 68% des émissions mondiales.
La COP 22 doit maintenant relever un véritable défi. Tous les pays devront se
mettre d'accord sur les outils de mise en œuvre des engagements pris, en
particulier les modalités d'application,
Septembre 2016
Le mois d'août 2016 a battu un record de chaleur
La NOAA
vient d’annoncer que, au mois d'août 2016, la température de la planète avait
été la plus élevée jamais observée depuis le début des relevés de température
en 1880. Ce mois est aussi le seizième mois consécutif à battre un record de
température, une telle séquence n’a jamais été enregistrée en 137 ans de
mesures.
Au mois d'août 2016, la température moyenne à la surface de la Terre et des
Océans a été de 0,92°C supérieure à la température moyenne du 20ème siècle qui
était de 15,6°C. Ce fut la plus haute des mois d' Août de la période 1880-2016,
dépassant le précédent record établi en 2015 qui était de 0,87°C.
Voir aussi le site de l’Earth Observatory de la NASA qui publie un graphique animé présentant l’augmentation globale des températures depuis 1880 jusqu’au mois d’août 2016, soit 136 ans d’histoire climatique.
Août 2016
Changement climatique - Histoire et enjeux
Trois membres du Club des Argonautes, Jacques Merle, Bruno Voituriez et Yves Dandonneau ont publié un ouvrage dans lequel ils racontent comment les sciences de la Terre ont connu, ces dernières décennies, une mutation historique avec la prise de conscience du changement climatique.
Cette période représente au sens propre un tournant historique pour l'humanité, véritable mutation des rapports de l'homme avec la nature et la planète Terre qui la porte. Elle n'est plus le réservoir immuable de ressources illimitées à la disposition de l'espèce humaine qui découvre qu'élément constitutif, parmi d'autres, du système Terre, elle doit apprendre à le cogérer pour y vivre dans les meilleures conditions possibles.
Les auteurs, chercheurs océanographes, entrés dans la carrière au début des années 1960, ont été les témoins et les acteurs d’une aventure scientifique sans précédent rassemblant des milliers de chercheurs, du Nord et du Sud, et relevant de plusieurs spécialités des sciences de la Terre. Ils ont vécu de l’intérieur ces transformations et racontent l’évolution des idées, l’avancée des connaissances et les événements sociopolitiques qui se sont enchaînés et entrecroisés depuis la deuxième moitié du XXe siècle jusqu’à nos jours, pour arriver à la perception actuelle, en 2016, que l’humanité a du changement climatique en cours. Ils pointent les étapes essentielles, les convergences plus ou moins fortuites, logiques ou contraintes, de disciplines scientifiques jusque-là séparées et cloisonnées, venues s’assembler comme les pièces d’un puzzle autour de la question climatique, sous l’impulsion de quelques personnalités déterminantes dont ils évoquent les avancées scientifiques les plus marquantes.
Changement climatique - Histoire et enjeux
Éditions L'Harmattan.
Juin 2016
Le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) va produire un rapport spécial sur l'océan
Ce rapport sera consacré aux interactions entre le climat, l’Océan et la
cryosphère.
IL va permettre de construire une vision intégrée des impacts des changements
climatiques sur l’Océan, et du rôle de l’Océan sur le système climatique
lui-même. Il devrait également dresser un état des solutions et des politiques
publiques à mettre en œuvre pour les régions côtières et insulaires les plus
vulnérables. Voir
l'article du Monde.
Mai 2016
Les satellites "Microscope et Sentinel1-B ont été lancés le 24 avril 2016 depuis la base guyanaise de Kourou.
Microscope est un microsatellite dont la mission est de vérifier le principe d'équivalence énoncé par Einstein qui postule que tous les objets tombent de la même façon dans le vide quelles que soient leurs masses, indépendamment de leur densité, structure ou composition. Ceci est devenu possible grâce aux fameux micro-accéléromètres de l'ONERA et au travaux du physicien Pierre Touboul, mais aussi aux recherches de Gilles Metris, astronome à Geoazur ainsi que de deux laboratoires de recherches allemands. L'aboutissement de cette expérience fondamentale touche particulièrement le Club des Argonautes, puisque notre collègue François Barlier a été, en 1991, l'un de ses initiateurs ! Le contexte de réalisation a ensuite évolué pour aboutir à la fin des années 90 au projet Microscope actuel.
Avril 2016
COP 21 : signature de l'accord de Paris sur le climat
Le vendedi 22 avril 2016, s'est tenu à New York la première étape du
processus de ratification de l'"Accord de
Paris", adopté à l'issue de la COP 21 par l’ensemble des 195 parties.
Lors d'une cérémonie à l'ONU, 175 pays ont signé cet accord.
Une étape reste à franchir, la ratification, qui dans la majorité des pays
requiert l'approbation de la représentation nationale. Quinze pays ont déjà
ratifié, pour la plupart des petits États insulaires.
L’accord ne pourra entrer en vigueur que lorsque cinquante-cinq pays
responsables d’au moins 55 % des émissions de gaz à effet de serre l’auront
ratifié.
Les pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre que sont les États-Unis, la
Chine et le Canada devraient parvenir à une ratification cette année, ce qui
dans une hypothèse optimiste, pourrait conduire à une entrée en vigueur de
l'accord dès 2017.
Avril 2016
Jason-3 — Premières mesures de hauteur de la surface de l'océan.
Mis en orbite le 17 janvier 2016, le satellite US/Europe Jason-3 a produit
sa première carte de hauteur
dynamique de l'océan. La NASA a publié en même temps la carte semblable
réalisée par Jason-2 (lancé huit ans plus tôt).
En effet, dans la période actuelle d'inter-étalonnage, les deux satellites sont
en vol en formation serrée, ce qui permet de comparer leurs mesures respectives
de la même réalité géophysique. C'est la troisième fois qu'une telle opération
permettant d'inter-étalonner deux systèmes de haute précision, construits à
plusieurs années d'intervalle, est réalisée.
Après le vol en formation serrée de Topex-Poséidon et Jason-1, début 2002, puis
celui de Jason-2 avec Jason-1, au deuxième semestre 2008, on pourra ainsi
disposer d'une série de mesures homogène et ininterrompue, se prolongeant sur
près de trois décennies.
Couvrant près de 90 % de l'océan mondial tous les dix jours, ces quatre
satellites auront donc fourni plus de mille cartes de la topographie dynamique.
On peut apprécier la richesse de cette collection, si l'on considère qu'avant
l'ère spatiale, il avait fallu près d'un siècle pour obtenir une seule carte,
bien moins précise.
Mars 2016
Un nouveau label « Bâtiment Bas Carbone » pour 2016, parrainé par Jean Jouzel. De hauts immeubles en bois massif.
Suite à la COP 21 et à la loi sur la transition énergétique, un nouveau label "Bâtiment bas carbone" va prochainement voir le jour. Il permettra de mesurer l’empreinte carbone des bâtiments tout au long de leur cycle de vie.
On connait bien la contribution de l'exploitation des bâtiments (chauffage, eau chaude…) aux émissions de gaz à effet de serre (soit plus de 100 millions de tonnes d’équivalent CO2 en France). En effet dans les statistiques, ce domaine est bien identifié, c'est le secteur "résidentiel tertiaire". En revanche, on parle moins de l'impact de la construction des bâtiments qui sont traditionnellement classés dans le secteur « industries manufacturières» et rarement isolés. il s'agit de l'extraction des matériaux de construction, de leur élaboration, leur transport, et leur déconstruction en fin de vie.
En savoir plus :
Carbone 4 Le Monde
Mars 2016
Les premières Images transmises par le satellite Sentinel-3A sont prometteuses.
Lancé il y a trois semaines, Sentinel-3A comporte une série d'instruments
performants pour fournir des mesures systématiques des océans, de la terre, de
la glace et de l'atmosphère terrestre.
Les trois principaux instruments (radiomètre, altimètre et spectromètre) ont
déjà donné un aperçu de leurs capacités.
Des mesures et des images de bonne qualité on été transmises : suivi
des variations du niveau de la mer, détroit
de Gilbratar dans lequel on voit précisément des tourbillons de sédiments
et des algues le long de la côte sud-ouest de l'Espagne et le long de la côte
atlantique du Maroc, une longue
fissure traversant le plateau de glace à l'est de la partie centrale de la
péninsule antarctique
Mars 2016
Le troisième satellite du programme européen Copernicus, Sentinel-3A a été mis sur orbite ce mardi 16 février 2016.
Copernicus est le programme européen d’observation et de surveillance de la Terre (anciennement appelé GMES). Le satellite Sentinel 3 apportera des informations utiles à l'ensemble du programme et plus particulièrement à la composante dédiée à la mer (CMEMS) dont le chef de file est Mercator Ocean. L'objectif du programme est de fournir aux pays européens des données complètes en temps quasi réel, leur permettant d'assurer le contrôle et la surveillance de l'environnement.
Sentinel 3-B, satellite jumeau de Sentinel 3-A sera lancé dans un an. Les satellites Sentinel-3A et 3B constitueront une des composantes spatiales de ce programme qui comprend aussi les Sentinel-1 (observation radar tout temps) et Sentinel-2 (observation optique haute résolution), mis sur orbite au cours des deux dernières années. Les Sentinel-3 doivent mesurer des grandeurs caractérisant les processus dynamiques affectant les océans : hauteur des vagues, vitesse des vents, température et couleur de la surface océanique, ainsi que la topographie dynamique.
Un mois après le lancement de Jason-3, le Club des Argonautes se réjouit de ce double succès, qui ouvre une ère nouvelle : celle où la promesse d'une transition réussie de la recherche aux applications opérationnelles se concrétise enfin.
Voir aussi le point sur l'altimétrie au 18 janvier 2016 et page sur les "Mesures depuis l'espace".
Février 2016
Le projet d'usine exploitant l'ETM de DCNS en Martinique, Nemo (New Energy for Martinique and Overseas) est en route.
La société suédoise MMT
et la société norvégienne Reach subsea ont été retenues par DCNS
pour mener des études de géophysique et de géotechnique par sondages dans la
zone de la future usine ETM offshore. Cette usine qui sera construite par DCNS
et Akuo Energy, opérateur français d'installations d'énergies renouvelables,
sera située sur la côte est de l’île, à 7 km au large de Bellefontaine, et
livrera à partir de 2020, une puissance de 10,7 MW (pour une puissance brute de
16 MW, l'écart étant la puissance autoconsommée par l'installation).
Les deux entreprises retenues mèneront leurs travaux pendant deux mois dès le
premier trimestre 2016. Elles utiliseront pour effectuer leurs sondages et
mesures le "DP2
vessel Stril Explorer", navire particulièrement bien équipé pour ce
type de recherches.
Voir aussi : Énergie
Thermique des Mers, que s'est-il passé en 2013 ?
Février 2016
La NOAA, la NASA et le Met Office viennent de publier leurs analyses du bilan climatique mondial pour l’année 2015
Ces analyses sont très similaires et indiquent que la température moyenne sur la Terre durant l’année 2015 est au moins 0,75°C (+/- 0,1 °C) au-dessus des moyennes de référence (1961-1990), soit environ 1°C au-dessus de la moyenne 1850-1900. Elle établit ainsi un nouveau record depuis 1850.
Voir les résultats : du Met Office, de la NASA, de la NOAA
Janvier 2016
Lancement réussi du satellite océanographique Jason 3 ce dimanche 17 janvier 2016
À 19h42 (heure de Paris), la fusée américaine Falcon 9 a décollé de la base de Vandenberg, en Californie, pour libérer 55 minutes plus tard, le satellite Jason-3. Jason-3 a un rendez-vous important et précis. D'ici 3 à 4 semaines, il rejoindra le point de l'orbite situé à une minute derrière Jason-2. Pour la troisième fois, cette prouesse technologique permettra de réaliser un inter-étalonnage entre ces deux systèmes de mesure de haute précision du niveau de la mer, comme cela a déjà été le cas entre Topex-Poseidon et Jason-1, puis entre Jason-1 et Jason-2.
Voir la News : LANCEMENT DE JASON-3 - Le point sur l'altimétrie au 18/01/2016
Florence Rabier (France) remplace Alan Thorpe (Royaume Uni) comme Directeur Général du CEPMMT (European Centre for Medium-Range Weather Forecasts.) :
Avec la nomination de Florence, la France devient la première Nation européenne à avoir eu 3 personnes à la tête du Centre Européen (Jean Labrousse; Dominique Marbouty; Florence Rabier)
Florence Rabier, Ingénieur de la Météorologie, a travaillé au développement
de l'assimilation
variationnelle. Elle a effectué sa thèse sur ce sujet (soutenance en 1992)
sous la direction conjointe de Philippe Courtier et Olivier Talagrand. Cette
thèse lui a valu le Prix André Prud'homme de la Société Météorologique de
France.
Elle a ensuite exercé différentes responsabilités à Météo France et au CEPMMT,
aussi bien sur des projets de recherche (projet Concordiasi de ballons
stratosphériques en Antarctique) que sur la prévision opérationnelle. Elle
dirigeait depuis deux ans le 'Forecast Department' du CEPMMT.
http://www.ecmwf.int/...director-general
Décembre 2015
La barre des 4000 flotteurs ARGO a été franchie.
Le programme international ARGO lancé en 2000 avait pour objectif de développer un réseau global de 3000 flotteurs autonomes mesurant en temps réel la température et la salinité des océans jusqu'à 2000 m de profondeur. Cet objectif a été atteint en 2007.
Le programme se poursuit et on vient d'atteindre les 4000 flotteurs. Argo est un élément essentiel du système global d’observation des océans qui est indispensable pour comprendre et prévoir le rôle de l’océan sur le climat de la planète. Certes, l'océan mondial n'a jamais été autant observé que depuis le début du XXIème siècle (plusieurs milliers de mesures par heure !). Cependant... compte tenu de l'immensité du milieu océanique, et de l'enjeu de société que représente une connaissance plus précise de son rôle dans le rythme et l'ampleur du changement climatique, ces observations plus denses et plus fréquentes, demeurent largement insuffisantes, notamment pour ce qui concerne l'océan profond.
Voir les cartographies des flotteurs dans l'océan mondial mises à jour le 5 août 2015 :
Plan actuel de densité des flotteurs Argo à l'échelle globale
Voir aussi les pages du site :
Argo nouvelle génération : le programme NAOS
Décembre 2015
En amont de la 21ème conférence des Nations Unies sur les changements climatiques «Paris Climat 2015», la SNCF et un collectif de scientifiques lancent le "Train du Climat", du 6 au 25 octobre 2015 !
Il s'agit d'une opération initiée par un groupe de chercheurs toulousains en science du climat (Catherine Jeandel, Christophe Cassou Serge Planton) ainsi que d'une spécialiste des relations science et société (Béatrice Korc).
Cette opération est soutenue par l'association Météo et Climat.
Septembre 2015
Une avancée dans le domaine de l'énergie thermique des mers.
La société Makai a construit une usine OTEC à Hawai. Elle a été raccordée au réseau électrique en août 2015 D'une puissance de 100 kW, elle permet d'alimenter 100 foyers.C'est la première réalisation vraiment opérationnelle. Seule une usine test de 50 kW avait été implantée au Japon dans l'archipel de Okinawa par la société Xenesys. (voir News 2013).Il reste encore un chemin technologique à parcourir pour arriver à une puissance de 10 MW puis 100 MW comme l'avaient projeté Locheed Martin et Makai, il y a quelques années.
Voir aussi : "Makai Connects World’s Largest Ocean Thermal Plant to U.S. Grid"
Septembre 2015
Le satellite Météosat-11 (encore appelé MSG4, 4e et dernier satellite Meteosat de la 2e génération) a été mis sur orbite depuis Kourou, le 15 juillet 2015.
Après sa recette en vol, MSG-4 sera stocké en orbite pour 2,5 ans, puis exploité jusqu’à ce que deux satellites MTG-I puissent assurer l’ensemble des missions d’imagerie Meteosat, vers 2023.
Cette procédure permet de garantir la continuité des observations, la continuité du service Meteosat et la meilleure transition possible avec les satellites Meteosat de Troisième Génération.
Août 2015
Le 23 juin 2015, lancement réussi, depuis la base de Kourou du satellite d'observation de la Terre, Sentinel 2A.
Il fait partie du programme Copernicus (anciennement GMES) de surveillance de la Terre financé par la Commission Européenne. C'est le deuxième d'une série de sept satellites
Juin 2015
. L'IPSL a sur son site une rubrique formation dans laquelle figurent des cours sur le climat, destinés aux étudiants, mais tout aussi intéressant pour un grand public désireux de mieux comprendre ces sujets d'actualités. Certains de ces modules sont en accès libre. Les principaux sujets abordés sont l'effet de serre, les causes possibles d'un changement climatiques (astronomiques et autres), les observations, les mécanismes de rétroactions.
Juin 2015
Comme annoncé dans la News de Novembre 2014, la Commission Européenne et Mercator-Océan ont signé un accord qui délègue à Mercator -Océan la mise en place du service Copernicus de surveillance des océans.
Ce service a été officiellement ouvert le 7 mai 2015.
Mai 2015
Après 3 mois d’assemblage sur le port de Brest, l’hydrolienne Sabella D10 s'est dévoilé au grand public le samedi 25 avril sur le port de commerce de Brest.
Cette machine de 10 m de diamètre, 17 m de haut,
pèse 450 tonnes, (dont 190 tonnes de lest). Dans 2 mois, un navire allemand
viendra la positionner par 57 m de fond dans le passage "Fromveur", situé entre
l'archipel de Molène et l'île d'Ouessant, au nord de la mer d'Iroise, lieu de
très violents courants.
La production électrique sera d'abord limitée a 250 kW, avant d'atteindre, dans
quelques mois, la puissance maximum de 1 MW. Le câble électrique de 2 km de
long, comporte 2 sections: une section de 200m raccordée à la machine, tandis
que l'autre est raccordée a Ouessant...
Mai 2015
Submersion, comment gérer la montée du niveau des mers?
C'est le livre écrit par Laurent Labeyrie, membre du Club des Argonautes, publié aux éditions Odile Jacob.
La mer monte... Inéluctable effet du réchauffement
climatique, cette élévation du niveau moyen des mers n’est que de quelques
millimètres par an : rien là de bien spectaculaire, même si cela suffit, comme
à La Faute-sur-Mer, pour causer de terribles catastrophes. Qu’en sera-t-il
lorsqu’une montée des eaux de plus d’un mètre sera atteinte d’ici à la fin du
siècle, et bien plus par la suite ?
Lire la suite ou masquer
Mars 2015
Trois chercheurs du Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement, à Gif-sur-Yvette, Jean Poitou, Pascale Braconnot et Valérie Masson-Delmotte, ont combiné leurs expertises pour nous faire découvrir ce qu'est la science du climat et comment elle permet de répondre aux questions du passé et du présent.
C'est l'objet de ce livre clair et précis : Le Climat, la Terre et les Hommes.
Éditeur Edps Sciences. (en cliquant sous l'image du livre, on peut consulter les 24 premières pages)
Février 2015Énergie thermique des mers, en Indonésie (ETM).
Akuo Energy et PT Pertamina ont signé un protocole d'accord pour le développement de projets d'énergie renouvelable en Indonésie. Ces projets concerneront la production d'électricité à partir du vent, du photovoltaïque et de l'énergie thermique des mers.
PT Pertamina est la société nationale d'énergie de l'Indonésie. Elle couvre les secteurs du pétrole, du gaz et des énergies nouvelles. Akuo Energy est le premier producteur indépendant français d’énergie renouvelable. DCNS sera son partenaire pour l'ETM.
L'objectif de développement est 2018. A suivre.
Février 2015
Les pourparlers sur le climat reprennent. En effet entre chaque COPannuelle se déroulent traditionnellement plusieurs sessions intermédiaires rassemblant 195 pays sous l'égide de l'ONU, destinées à préparer la COPsuivante.
En vue de la COP 21 qui se tiendra à Parisen décembre 2015, la première session s'est déroulée du 8 au 13 février 2015 à Genève.
Sa mission était d'élaborer un texte de base dont l'objectif est d'aboutir à un accord international visant à limiter le réchauffement climatique à 2°C d’ici la fin du siècle.
Les participants ont pris comme base de travail le texte issu de la COP 20 de Lima, d'une quarantaine de page. L’objectif fut de permettre à chacune des 195 parties présentes d’inclure des amendements au texte qui servira de base de discussion à Paris. Il en ressort un texte plus volumineux, incorporant les souhaits des différents États, qui pourront ou non être retenus dans les mois à venir. Il s'agit encore d'un catalogue. Il n'y a aucune données chiffrées de réduction d’émission de gaz à effet de serre, et pas de calendrier.
Nombres de questions politiques sensibles restent à finaliser : l’équité dans la répartition des efforts, le niveau de soutien que les pays développés apporteront aux pays en développement...
Mais il est prévu d'autres sessions. La
prochaine aura lieu à Bonn en juin. On peut espérer qu'elle sera une véritable
réunion de négociation.
En parallèle les pays doivent transmettre au secrétariat de la Convention des
Nation Unies leur contribution et leurs engagements à la réduction des
émissions de gaz à effet de serre avant le 31 mars «s’ils le peuvent», plus
tard sinon.
Février 2015
Prix de l’académie des Sciences "Christian Le Provost
Océanographe" 2015
Ce prix est destiné à récompenser l’auteur de recherches conduites dans un
laboratoire français pour des travaux remarquables en océanographie physique
et biogéochimique.
La date limite de candidature est le 02/03/2015
En savoir
plus
Février 2015
Le 31 janvier 2015, la NASA a lancé avec succès le satellite SMAP depuis la base de Vandenberg.
Le satellite SMAP effectuera des mesures d'humidité du sol de la surface terrestre (jusqu'à 5 cm de profondeur) Il fait aussi la distinction entre sol gelé et dégelé. Placé sur une orbite héliosynchrone, il réalise une couverture complète du globe terrestre et repasse au-dessus de la même zone tous les 2 à 3 jours.
SMAP produira des cartes de l'humidité des sols que les scientifiques utiliseront pour mieux comprendre la façon dont l'eau et le carbone (sous ses diverses formes) circulent.
Il comporte deux
instruments scientifiques :
un radiomètre passif en bande L, et un radar à ouverture réelle utilisant
plusieurs faisceaux polarisés en bande L dans la bande de fréquence 1,20-1,41
GHz.
Ce satellite d'observation fait partie du programme NASA "Earth Observing
System (EOS)", ensemble de satellites chargés de collecter des données à
la surface de la Terre, la biosphère, l'atmosphère terrestre et les océans.
Voir aussi :
Février 2015
Année 2014 : la plus chaude globalement pour la Terre,depuis le début des relevés de températures en 1880, selon deux analyses séparées effectuées par la NASA (GISS, cliquer sur la courbe pour l'agrandir) et la NOAA, tandis que Météo France annonce un record de température pour l'hexagone depuis 1900 :
"La température moyenne annuelle en 2014 sur la France devrait dépasser de plus de 1,2 °C la normale (période de référence 1981-2010)..."Concernant la planète entière, les analyses des agences américaines montrent que l’année 2014 se situe à 0,68°C au-dessus de la moyenne des années1951/1980.
À ce jour, le 21ème siècle compte 9 des dix années les plus chaudes, 1998 étant la dixième.
Voir aussi :
http://data.giss.nasa.gov/gistemp/
http://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/
http://www.meteofrance.fr..9501872
Video NASA - 2014 continues long-term global warning. Le réchauffement climatique depuis 1880.
News 2015 :L’année climatique 2014 - L’année la plus chaude de l’époque moderne
Janvier 2015
Énergie thermique des mers (ETM), DCNS lance un deuxième programme en Martinique.
Après le projet NEMO de centrale flottante (offshore), DCNS, Akuo Energy et Entrepose ont annoncé la signature d'un partenariat pour développer une unité terrestre (onshore) NAUTILUS.
"De petite puissance, cette centrale ETM à terre permettra de coupler à la production d’électricité des solutions de climatisation, de production d’eau douce ou d’aquaculture, en valorisant l’eau froide des profondeurs."
Cette annonce a été faite en présence de Manuel Valls qui a déclaré l'intérêt du gouvernement pour ce projet :
"... je souhaite que le gouvernement évalue le financement nécessaire à ce projet créateur d’emplois. Il doit y avoir une juste expertise des coûts et des bénéfices, pour définir à quelles conditions il pourrait être inscrit dans la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie de la Martinique".
Voir aussi :
Décembre 2014
Après la COP 20 à Lima.
Pour la réduction des émissions de CO2 d'ici 2050 par la méthode des contributions volontaires, les chances de succès restent minces.
La pierre d'achoppement demeure le désaccord entre pays développés et émergents ou en voie de développement sur les mesures à privilégier : atténuation ou adaptation.
Comme pour les COP précédentes, rien n'a vraiment été tranché, mais in extremis un accord a été trouvé sur le format de l'engagement pour une contribution nationale (année de référence, période d'engagement, plan d'action), que chaque pays devrait prendre courant 2015 pour réduire ses émissions.
Le fossé entre les recommandations du GIEC et les actions qui devraient s'en suivre au niveau des États, continue hélas à se creuser.
Á lire : "Le changement climatique histoire et enjeux". Chapitre 11 et chapitre 13 .
Décembre 2014
En mars 2015, le satellite Jason-3 sera mis sur l'orbite "historique", où il rejoindra Jason-2. Comme ses prédécesseurs, de TOPEX-Poséïdon à Jason-2, il mesurera les variations de hauteur dynamique à la surface des océans.
Jason-2 sera maintenu sur son orbite quelques mois et fera les mêmes mesures que Jason-3 pour inter étalonner les deux systèmes de haute précision, et limiter ainsi le risque de biais ou de dérive dans la série de mesures. La pérennité de ces observations vitales (climat et océanographie opérationnelle) pourrait être ainsi assurée.
Voir aussi :
Le Conseil d'Eumetsat ouvre la voie à la réalisation de Jason-3.
Année 2012 : de nouveaux satellites disponibles pour la météorologie et l'océanographie
Décembre 2014
Pour illustrer concrètement ce que pourrait être le temps en 2050, l'Organisation Météorologique Mondiale, s'appuyant sur des scénarios climatiques utilisés par le GIEC, présente sur son site web des bulletins météorologiques tels qu'ils pourraient être diffusés lors d'une journée d'été boréal de 2050 sur les chaînes de télévision de différents pays.
La journée
choisie correspond à une situation météorologique caniculaire sur une grande
partie de l'Europe, avec un rafraîchissement attendu dans quelques jours sur le
nord. Après son bulletin fictif, chaque présentatrice se replace à l'heure
actuelle pour faire un résumé des changements climatiques attendus sur son pays
entre 2010 et 2050 et de leurs impacts.
https://www.youtube.com/user/wmovideomaster
Dans uneNews de décembre 2013, nous indiquions que Lockheed Martin et Makai travaillaient depuis plusieurs années sur le projet de construction d'une usine pilote OTEC offshore de 10 MW à Hawaii qui devait être opérationnelle fin 2013. Finalement, les composants clés que sont la turbine et l'échangeur ont été livrés fin octobre 2014. L'usine pilote devrait être connectée au réseau électrique local début 2015.
Novembre 2014
GIEC : publication de la synthèse du 5 éme rapport sur le changement climatique et du .
Rien de nouveau, mais des messages forts à l'attention des politiques.
"...l'influence des hommes sur le climat est claire, et cette influence croît rapidement. ... nous devons agir vite et de manière décisive si nous voulons éviter des conséquences destructrices....